Point de départ de cette balade relaxante et dépaysante : le Palais des Nations
C’est le propriétaire, Gustave Revilliod, qui baptise le domaine « Ariana » en hommage à sa mère Ariane de la Rive. Bâti à partir de 1877, le Musée de l’Ariana vous émerveille par son architecture néo-classique. Le domaine est la propriété de la ville depuis la mort de Gustave Revilliod en 1890. En 1929, Genève cède une grande partie du parc à la Société des Nations contre les Parcs Moynier et La Perle du Lac. Cet accord permet à la SDN de construire son célèbre Palais des Nations et à la ville de posséder une continuité de parcs magnifiques au bord de l’eau.
Le premier Jardin Botanique de Genève est créé en 1817 par Augustin-Pyramus de Candolle pour exprimer l’esprit naturaliste genevois du XVIIIème siècle. Initialement situé au Parc des Bastions, le Jardin Botanique est ensuite transféré en 1904 dans son emplacement actuel, Chemin de l’Impératrice. Formidables musées vivants, les Conservatoire et Jardin Botaniques s’étendent aujourd’hui sur une surface totale de 28 hectares. Avec ses 6 millions d’échantillons, l’Herbier du Jardin est l’un des plus importants au monde. En 2017, la ville célèbre les 200 ans des Conservatoire et Jardin Botaniques de Genève.
> Quittez le Jardin Botanique depuis l’entrée principale et descendez en direction du lac.
En 1825, François Bartholoni érige la Villa Bartholoni de style florentin, aujourd’hui lieu d’accueil du Musée d’Histoire des Sciences. Le banquier vend ensuite le domaine à Hans Wilsdorf, le fondateur des montres Rolex. C’est son épouse qui surnomme le parc « la Perle du Lac ». En 1926, les héritiers de la propriété la vendent à la Société des Nations qui acquièrent également le Parc Moynier. En 1929, la ville de Genève autorise la SDN à bâtir le Palais des Nations dans le Parc de l’Ariana, en échange de la jouissance des Parcs Moynier et de la Perle du Lac.
C’est au XIXème siècle qu’est érigée la Villa Mon Repos, alors propriété de la famille Plantamour. Les frères Plantamour en font un véritable lieu culturel qui accueille par exemple Andersen et Châteaubriand. Le parc devient la propriété de la ville de Genève à la mort de Philippe Plantamour en 1898. De 1901 à 1939, la Villa Mon Repos abrite le Musée d’Ethnographie avant de se transformer en centre expérimental de la télévision genevoise, qui y émet son premier signal télévisé en 1954.
En 1817, c’est dans cet immense espace vert qu’Augustin Pyramus de Candolle crée par exemple le premier Jardin Botanique de la ville. Site de l’Université de Genève depuis 1872, le parc accueille aussi depuis 1917 l’un des hauts lieux historiques de la ville : le Mur des Réformateurs. Les quatre grandes figures de la Réforme, Jean Calvin, Guillaume Farel, Théodore de Bèze et John Knox, dominent ainsi le Parc des Bastions. De nos jours, cet espace de détente est le théâtre de quelques-uns des événements les plus populaires de Genève comme la Course de l’Escalade, les Fêtes des Écoles et la Fête Nationale.
Niché sur le Bastion Saint-Antoine, c’est l’observatoire édifié en 1772 qui donne son nom à la promenade. Deux siècles plus tard, l’observatoire est entouré par les lumières de la ville et se retrouve bien mal situé pour contempler le ciel et les étoiles. En 1969, il est donc détruit après la mise en service du nouvel observatoire de Genève à Versoix. Le Parc de l’Observatoire abrite aujourd’hui une splendide sculpture d’Henry Moore, devenue le symbole de la promenade.
> Traversez le Pont du Mont-Blanc et longez le lac jusqu’à la fin du Quartier des Eaux-Vives. Cette balade dure environ 1h à pied.
> Si vous êtes fatigué, prenez le bus 6 à l’arrêt Métropole et descendez juste devant le Parc la Grange et son majestueux portail.
C’est à la fin du XVIIIème siècle que le domaine prend le nom de la Grange, lorsque la famille propriétaire Lullin bâtit la villa et crée un jardin à la française. Leur successeur, la famille Favre, transforme la maison et le parc et construit l’entrée colossale côté Quai Gustave-Ador, la pergola, l’orangerie puis la sublime bibliothèque. En 1864, le Parc la Grange réceptionne le prestigieux gala de clôture de la Convention de Genève présidé par Henry Dunant. En 1917, William Favre lègue le domaine à la ville de Genève. C’est en 1945 qu’est aménagée la plus belle Roseraie de la ville, qui donne naissance au Concours International de Roses Nouvelles de Genève.
> Retournez vers la Place-de-Neuve avec les transports publics (bus 2 puis tram 12)